" حين يُغتالُ القرار"
الكاتبة والأديبة د.حكيمة جعدوني
ألا تملكُ الحقَّ في أن تدافِـ
ـعَ؟ أم أنّ صمتَك صارَ القِناعَا؟
فكيفَ تهزُّكَ ريحُ الهوانِ
وتهزِمُ نفسَكَ... كي تستطاعَا؟
ألهذهِ الدرجةِ المُرِّ كنتَ
ضعيفَ الضميرِ، ثقيلَ المتاعَا؟
المظلومُ حرٌّ... فما بالُ ضعفٍ
تعلّقَ فيكَ، وجرَّ النزاعَا؟
وكيفَ تُنادي بـ"حريّةٍ"
وأنتَ بسجنِ الخُطى قَد أطاعَا؟
أتخشى كأنّك جاني الخطايا؟
أم الشرُّ فيك بَدى واقتداعَا؟
فلا تنهَرِ الحكمَ عند القرارِ،
ولا تمنحِ الخوفَ منكَ انصياعَا
ولا تُعطِ للأمنِ وجهَ الأذى،
ولا تُنحنِ الرأسَ للإخفاقَا
وإن جاءَ صمتُكَ عندَ الخطرْ،
فذاك السكوتُ سيأكُلُ دارَكْ
سيأتيكَ باغي القُرى بالندمْ،
ويطرُقُ بابَكْ... ويفترسُ جارَكْ
فلا تتعاطفْ، وإن قد سَكَتَّ،
فقد شرّعتَ لهُ الانفجارَكْ
وإن لم تُجِبْهُ، فقد بارَكتهُ،
وذاك دليلُ احتراقِ الشهادةْ!
أزالتْ يدَ الغضبِ المستكينْ،
وسكّتتِ الحزنَ... ثمّ اعتدالَا
غسلتْ وجهَها، رتّبتْ شَعرَها،
ومحَت كلَّ أثرٍ... ومالَا
تراقبُهم كي ترى الخزيَ عُرْيًا،
كأنّ الذي قد رأتْ لمْ يُقالَا
فقد كانتِ الغرفةُ المُنتهى،
وفيها من السوءِ ضَرْبُ المثالا
تتجسّسُ الآنَ... لا عن هوى،
ولكنْ كعميلةِ خيرٍ تُنالا
تُصدّقُ بالسوءِ وقتَ التواني،
فتقوَى الخطايا وتُصبحُ خالا
فما وقفتْ ضدّهم بالجِهارْ،
ولا شهّرتْ بالخطيئةِ حالَا
خشيتْ الفضيحةَ، لا ما سيأتي،
وكان السكوتُ لها اغتيالا.
"Quand la décision est assassinée"
Par l'écrivaine et poétesse Dr. Hakima Djadouni
•••
N’as-tu donc pas le droit de te défendre ?
Ou ton silence est-il devenu un masque ?
Comment peux-tu trembler sous le vent de l’humiliation,
Et courber ton âme… pour qu’on l’assujettisse ?
Es-tu à ce point amer,
Faible de conscience, pesant comme un vieux remords ?
L’opprimé est libre… alors pourquoi cette faiblesse
S’accroche-t-elle à toi, et traîne le conflit ?
Comment oses-tu clamer « liberté »
Alors que tu marches au pas des chaînes de la peur ?
As-tu peur, tel un fautif en sursis ?
Ou bien le mal en toi s’est-il levé… insatiable ?
Ne maudis pas le jugement au moment du choix,
Ne livre pas ta peur en sacrifice docile.
Ne tends pas à la sécurité le visage de la souffrance,
Ne courbe pas la tête devant l’échec.
Car si, face au danger, tu choisis le silence,
Ce mutisme consumera ta demeure.
L’agresseur viendra, rongé de regrets,
Frapper à ta porte… et dévorer ton voisin.
Ne compatis pas, même si tu te tais,
Car tu auras béni l’explosion.
Si tu ne réponds pas, tu l’auras adoubé,
Et ce sera la preuve que la vérité se consume !
Elle a effacé la main de la colère soumise,
Étouffé le chagrin… puis feint l’équilibre.
Elle a lavé son visage, peigné ses cheveux,
Effacé toute trace… puis s’est éclipsée.
Elle les observe, cherchant la honte mise à nu,
Comme si ce qu’elle avait vu n’avait jamais été dit.
Car cette chambre était l’ultime station,
Et recelait le pire des exemples.
Désormais, elle épie… non par désir,
Mais en agente d’un bien illusoire.
C’est dans l’indifférence qu’elle croit au mal,
Et les péchés s’épanouissent, devenant loi.
Jamais elle ne s’est dressée contre eux à visage découvert,
Ni exposé le crime sous la lumière.
Elle craignait "le scandale", non ce qui adviendrait,
Et "son silence" fut un assassinat.
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